Avec nos ordiphones en poche et toutes les applications nécessitant un accès à Internet en vue de nous transmettre des informations en temps et en heure et de nous maintenir connectés, les voyages à l’étranger peuvent vite devenir le moment de complications.
A Tel-Aviv, le gouvernement israélien a décidé de mettre en place quatre-vingts émetteurs gratuits d’ondes radio wifi, sans compter les cafés, les banques et les restaurants ni même les musées qui proposent le même service, á savoir une connexion internet sans code d’accès.
Et comment ! C’est devenu une condition sine qua non aux hôtels pour espérer recevoir des touristes puisque l’on ne fait plus rien sans connexion, data et ordinateurs. Un jour, un ami sage me dit : « En voyage, il y a une différence entre la déconnexion et l’isolation ».
Nous n’attendions rien de moins de la start-up nation très portée sur les nouvelles technologies et les innovations qui découlent de laboratoires corporate. Pour tous les individus en besoin de connexion constante dans un intérêt professionnel, l’installation technique et coûteuse de ces périmètres de connexion représente un atout pour une ville moderne qui se veut établie dans la transition numérique.
Pourtant, le free wifi n’est pas sans risques. Nous connaissons d’ores et déjà la phrase emblématique du capitalisme technologique des GAFAM : « si c’est gratuit, c’est que c’est vous le produit ». De ce fait, nous accédons gratuitement à internet en l’échange de la transmission de nos données à caractère personnel. Du point de vue des prafistes, cela doit sembler bien dérisoire. Ceci dit, connectez-vous sur votre application bancaire, votre adresse de messagerie ou votre réseau social fétiche depuis ce flux et toutes vos données relatives à ces applications flotteront dans le cloud binaire des informations sur les flux.
A ce moment-là, les pirates se feront une joie de vous piller : vous devenez une proie facile. Cela, c’est en ce qui concerne les personnes mal intentionnées. Sur un tout autre plan, la protection des données personnelles du gouvernement israélien n’est pas la même que celle que nous avons adopté en Union Eruopéenne. Sans sombrer dans la paranoïa, nous ne sommes pas nécessairement enclins à ce que les informations relatives à notre santé et notre famille soient rendues disponibles par la volonté de se connecter sur internet en pleine ville étrangère, ni même que nos contacts soient rendus publics.
Dès lors, il appartient à chacun de protéger ses données personnelles par l’installation d’applications et de systèmes de défense particuliers, de veiller à ne pas consulter ses espaces privés dans cet espace numérique public et de privilégier la navigation sur des domaines https. Si le free wifi est à même de porter préjudice, il représente néanmoins un bond majeur dans l’organisation des grandes villes, la Mairie de Paris réfléchissant actuellement à un free wifi dans les transports en commun.
Pour les plus grands adeptes de la sécurité numérique, le choix du paiement est possible avec un accès limité en gigaoctects depuis la carte SIM.
lien de l’article : https://master-multimedia.com/free-wifi-a-tel-aviv/
Sources
https://www.lci.fr/high-tech/wifi-gratuit-vacances-vous-prenez-trop-de-risques-avec-la-securite-de-vos-donnees-personnelles-conseils-mieux-proteger-2058092.html
https://www.kaspersky.fr/resource-center/preemptive-safety/public-wifi-risks
https://www.lci.fr/high-tech/wifi-gratuit-vacances-vous-prenez-trop-de-risques-avec-la-securite-de-vos-donnees-personnelles-conseils-mieux-proteger-2058092.html
https://www.csoonline.com/article/3246984/wi-fi/why-you-should-never-ever-connect-to-public-wifi.html
Engagé pour l’intérêt général depuis l’âge de 15 ans, j’interviens au fil des années dans le cadre de projets associatifs, d’événements culturels et de réseaux internationaux.
Sur le plan professionnel, j’ai exercé plusieurs activités à la sortie de Station F où j’ai travaillé sept mois en 2021, à l’occasion d’un Service Civique.
Sur le plan personnel, j’aime écrire, et je prévois de poursuivre !